Chapeau bas aux équipages
En deuxième ligne dans la guerre contre le covid-19, derrière les personnels soignants, les marins jouent un rôle de premier ordre dans la chaîne du transport en permettant l’approvisionnement des populations. Compte tenu de la fermeture des frontières, de la suspension des liaisons aériennes, les relèves d’équipages ne peuvent être organisées. Cela place ces hommes et ces femmes dans une situation complexe. Isolés, loin de leurs familles depuis plusieurs mois déjà, ils travaillent sans relâche accusant fatigue et stress. Marfret étudie comment réduire leur charge de travail et leur permettre de trouver des moments de repos.
Une lueur d’espoir apparaît ce 8 avril 2020. La Commission européenne a émis des lignes directrices pour que les États désignent des ports où seront organisées des relèves d’équipage. « Ces ports spécifiquement désignés devraient couvrir le territoire de l’Union et être reliés à des aéroports et gares ferroviaires opérationnels. Des services spéciaux ou réguliers de transport aérien et ferroviaire pourraient assurer les liaisons nécessaires aux changements d’équipage, de manière à permettre le rapatriement rapide des gens de mer », indique Bruxelles.