Historiquement, l’entreposage de groupage de Somap – entreprise de acquise par FFA en 2017- était orienté vers l’export mais compte tenu de l’arrêt progressif des escales de lignes maritimes à Rouen, cette activité semble menacée. Le phénomène va s’amplifier avec le départ progressif des transitaires majeurs de cette place. « Nous devons préparer cette mutation pour donner une nouvelle perspective et dynamique à Rouen. Ainsi, Fluviofeeder au travers son service reconnu entre Rouen et Le Havre, fait du port normand son véritable hub logistique en proposant une large palette de services comme l’entreposage de délestage, la mesure de gaz des conteneurs maritimes ou la réparation de conteneurs », détaille Xavier Rose. Les cinq entrepôts d’une superficie unitaire de 4 000 à 5 000 m² trouvent une nouvelle dynamique en étant exploités comme entrepôts de débord par les donneurs d’ordre. Ainsi, dans le cadre du rachat de Tati, Gifi réaffecte les marchandises dans ses boutiques parisiennes et normandes et utilise un des cinq entrepôts à des fins de reverse logistique.
« Nous devons passer de l’entrepôt de terminal vers l’entrepôt de distribution pour un stockage massif. Pour ce faire, nous proposons une offre « low cost » ou de débord aux logisticiens principalement pour les flux import. En parallèle, nous devons doter cette place avec des entrepôts de distribution nouvelle génération et sous douane pour les produits du distributeur avant leur écoulement dans le marché de détail », détaille Xavier Rose. FFA a d’ailleurs présenté la demande aux Douanes pour être certifié opérateur économique agréé (OEA).
Somap emploie 39 salariés dont 35 dockers.