Le transport fluvial a une nouvelle fois démontré toute sa pertinence. Alors que les activités portuaires ont été lourdement perturbées par les grèves en lien avec la loi sur l’allongement du départ à la retraite, Marfret et sa filiale FFA ont travaillé sans relâche pour évacuer les marchandises bloquées au Havre.
Pendant que les accès routiers aux terminaux havrais étaient totalement fermés, notre filiale FFA a pu évacuer 300 evp vers le port de Rouen, à chaque escale du Lydia. Ce navire fluvio-maritime n’a pas à franchir d’écluses sur la Seine entre le Havre et Rouen, une aubaine quand les éclusiers sont en grève.
Nous avons ainsi enregistré une forte hausse des chargements sur le Lydia et assisté à l’arrivée d’une nouvelle clientèle qui a réalisé l’efficacité du fluvial pour les pré et post-acheminements de leurs marchandises, offrant une solution massifiée et écologique.
La mobilisation et l’agilité de nos équipes ont également permis à notre Marfret Niolon de faire escale à Rouen plutôt qu’au Havre, le 21 mars dernier, et de dispatcher le fret en provenance des Antilles et de Guyane sur nos péniches à destination d’Ile-de-France.
A noter que Marfret offre quatorze jours de stationnement gratuit sur son hub rouennais quand Le Havre n’en propose que quatre.
Marfret et sa filiale FFA démontrent, dans un effort collectif, la réussite exemplaire de l’alternative de sortie du Havre par le fleuve et la nécessité d’accroître la visibilité de Rouen Vallée de Seine. Un modèle vertueux qu’il est primordial de pérenniser, sans attendre que la chaîne du transport routier de marchandises se grippe de nouveau.